Après la révolution de 1979, les autorités islamiques ont tout fait pour effacer les traces de la monarchie Pahlavi qu'elles avaient renversée. Elles avaient notamment détruit, dans le sud de Téhéran, la tombe de Reza Chah Pahlavi, l'homme fort de l'armée qui avait pris le contrôle du pays dans les années 1920 et abdiqué en faveur de son fils en 1941, sous la pression des Britanniques.
Malgré les efforts déployés, le corps du Chah n'a jamais été retrouvé. Le directeur du Comité du patrimoine culturel et du tourisme du Conseil de Téhéran a indiqué qu'il était "possible" que le corps soit celui de Reza Chah Pahlavi. "Cela sera examiné par les organes responsables", a-t-il indiqué.
Le bureau de presse du sanctuaire Abdol Azim a nuancé ces propos, affirmant qu'il ne s'agissait que d'une rumeur. "La zone entourant le sanctuaire était auparavant un cimetière. Découvrir un corps dans cette zone est donc naturel", a déclaré son directeur des relations publiques, Mostafa Ajoorloo. La dynastie des Pahlavi est un sujet sensible pour les dirigeants religieux iraniens, qui s'inquiètent de leur popularité croissante parmi les jeunes sans la mémoire de la révolution et de l'ancien régime.
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