C'est ce qui ressort d'un communiqué diffusé mercredi par le porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Hami Aksoy, concernant le discours prononcé par Macron devant les membres du Parlement européen.
«Le président français a exprimé des propos selon lesquels les Balkans seraient une zone de rivalité entre l'Union européenne (UE), la Turquie et la Russie, comme il l'avait fait l'an dernier, a affirmé Aksoy. Pour nous, l'idée que les Balkans seraient une zone d'influence, n'est pas constructive.»
Le porte-parole a rappelé que la Turquie fait partie des Balkans aussi.
«La priorité et l'objectif de la Turquie dans cette région est de protéger et renforcer la paix, la stabilité et le développement durable, comme il a été le cas dans le passé, a insisté Aksoy. Ainsi, nous soutenons l'intégration des pays de la région en Europe et dans les institutions euro-atlantiques.»
Aksoy a appelé la France à comprendre la Turquie, concluant: «Nous souhaitons que la France soutienne autant que la Turquie, l'intégration de nos amis balkaniques, avec l'UE et l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN).» (AA)
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