Michalak, qui sera le buteur numéro un samedi et est allé s`entraîner au pied sur la pelouse du Millennium vendredi en fin de journée en compagnie de Scott Spedding et Rémi Tales (les deux autres buteurs Morgan Parra et Rory Kockott ne sont pas venus), a par ailleurs expliqué que les Bleus essaieraient de saisir les "2% de chance" qu`ils ont de battre les champions du monde en titre.

Frédéric Michalak: C`est un bon retour sur la réalité des choses. Ils l`ont démontré de belle manière pendant 80 minutes. C`est dur car ça tombe sur nous.

Frédéric Michalak: Il y a plusieurs classes d`écart, c`est flagrant. Oui, c`est flagrant. L`écart se creuse de plus en plus au fil des ans. Et des petites équipes deviennent plus grandes, donc la France va se retrouver encore plus loin si ça continue comme ça. C`est difficile, c`est quand même une aventure qui a duré assez longtemps. "C`est une triste fin mais le corps ne répond plus".

Vous prenez votre retraite internationale?

" Pour moi, c`est la fin. Physiquement c`est trop compliqué de tenir à haut niveau en permanence". " " C`est sûr c`est triste d`arrêter comme ça", a poursuivi Michalak, visiblement marqué par la défaite. Franchement, je me suis tout imaginé, avec une Coupe entre les mains.

Comment se fait-il que l`équipe de France ne gagne plus?

Qu`est-ce qui a changé pour que l`équipe de France en arrive là? "On sent de l`impuissance par rapport à ce genre d`équipes". Mais, moi qui ai vécu à l`étranger, qui ai vu d`autres choses, je pense que ce fossé va s`agrandir si on ne trouve pas de nouvelles résolutions.

Cette grosse préparation physique, c`était de la poudra aux yeux? Et contre les Blacks, ça va vite. On a l`impression que les joueurs sont complètement délaissés par les dirigeants... On va dire que j`en reviendrai de celle-ci. On en a pris 60, on assume. Mais j`en parle depuis un moment. Il y a des choses à faire que toutes les nations font.

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