Israël appelle l’ONU à condamner les tirs de roquettes la ciblant à partir du Liban

  21 Décembre 2015    Lu: 819
Israël appelle l’ONU à condamner les tirs de roquettes la ciblant à partir du Liban
"Le renforcement du Hezbollah au sud du Liban, affecte la stabilité dans la région" affirme l`ambassadeur d`Israël auprès de l`ONU.
L`ambassadeur d`Israël auprès de l`ONU, Danny Danon, a appelé le Secrétaire général de l`Organisation internationale, Ban Ki-moon, à condamner les roquettes tirés à partir du Liban et ciblant son pays, dimanche soir.

La radio publique israélienne (officielle) a cité, lundi matin, les propos de Danon, affirmant que «le Secrétaire général des Nations Unies doit condamner les tirs de roquettes effectués à partir du Liban, et ciblant Israël ».

Danone a ajouté qu’Israël « n’acceptera pas la violation de sa souveraineté, et défendra ses citoyens et ses territoires face aux attaques ».

« Le renforcement du Hezbollah au sud du Liban, affecte la stabilité dans la région » a-t-il, par ailleurs, souligné.

L`armée israélienne, avait signalé, la nuit dernière, la chute de trois roquettes, dans des zones en Galilée occidentale, dans le nord du pays, près de la frontière avec le Liban, sans faire état de pertes humaines ou matérielles.

L`armée israélienne avait, par la suite, annoncé, en guise de riposte, le bombardement de sites dans le sud du Liban.

Une source sécuritaire libanaise, avait déclaré, dimanche, à Anadolu, qu’un « groupe inconnu a tiré des roquettes à deux reprises, ciblant le nord d’Israël, à partir d’une zone près du camp de réfugiés palestiniens de Rashidiyeh, sur la côte de la ville de Tyr, dans le sud du Liban ».

Cet incident était survenu quelques heures après l`annonce de la mort, du dirigeant militaire du Hezbollah, Samir Kuntar, dans un bombardement qui avait ciblé le bâtiment où il se trouvait, dans le quartier al-Homsi, dans la ville de Jaramana, dans le Rif de la capitale syrienne Damas.

Le Hezbollah avait annoncé, dimanche matin, dans un communiqué, la mort de "Kuntar" dans "un raid sioniste", ce qu’Israël n’a ni confirmé, ni démenti.

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