Facebook n’a pas fini d’essayer de redorer son image, ternie par le scandale des données siphonnées par la firme britannique Cambridge Analytica, que le réseau social est à nouveau accusé de mettre à mal la vie privée de ses utilisateurs.
En téléchargeant une archive de son historique d’activités sur Facebook, la semaine passée, un utilisateur néo-zélandais du nom de Dylan McKay a été surpris de découvrir que la plateforme avait gardé la trace de ses appels téléphoniques et de ses SMS entre 2016 et 2017.
Face aux signalements d’autres usagers et à l’enquête de sites spécialisés, Facebook s’est fendu d’un communiqué sur son site. Le service confirme cette collecte, mais se défend d’agir sans l’accord des utilisateurs. Activé en 2015, l’enregistrement, qui a lieu uniquement sur Android, est lié à l’importation des contacts sur Messenger et Facebook Lite, à laquelle l’utilisateur peut ou non adhérer lorsqu’il installe ces apps. Quant à son utilité, elle reste vague: elle «aide à trouver et rester connecté aux personnes auxquelles on tient, et fournit une meilleure expérience sur Facebook», écrit la plateforme.
Facebook assure aussi ne pas accéder aux contenus des SMS et des appels, n’avoir jamais vendu ce genre d’infos à des sociétés tierces et les stocker en sécurité. Mais après l’affaire Cambridge Analytica, pas sûr que tout le monde en soit encore convaincu...
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