Au terme de cette étude, adressée par courrier à l'ensemble des ministres des Finances et aux gouverneurs de banques centrales du G20, le FSB conclut que les devises virtuelles, comme le Bitcoin, "ne font pas peser de risque sur la stabilité financière mondiale pour l'instant". "Néanmoins, le marché continue d'évoluer rapidement, et cette évaluation initiale pourrait changer si les cryptoactifs venaient à être plus largement utilisés ou interconnectés avec le coeur du système financier", juge l'organisme présidé par Mark Carney, gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE).
"Les cryptoactifs soulèvent des questions concernant la protection des consommateurs et des investisseurs, mais aussi du fait de leur utilisation pour des activités illégales", comme le "blanchiment d'argent" et le "financement du terrorisme", rappelle le FSB. "Les autorités nationales ont commencé à se pencher sur ces questions" mais "étant donné la nature mondiale de ces marchés, une plus grande coordination est justifiée", ajoute l'organisme.
Le conseil de stabilité financière, créé au lendemain de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, a pour objectif de renforcer le secteur pour éviter une nouvelle déstabilisation du système financier. Il publie régulièrement des recommandations à l'attention des membres du G20. Ces derniers, à la demande de la France et de l'Allemagne, ont mis à l'agenda du sommet de Buenos Aires la question des cryptomonnaies. (Le Figaro)
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