Les questions des stades, de l'hôtellerie, du réseau autoroutier et des infrastructures aéroportuaires seront passées au crible, avec d'autant plus de rigueur que cette édition 2026 sera la première de l'histoire à rassembler 48 équipes.
En avril, la FIFA enverra au Maroc un groupe de travail, chargé d'évaluer les aspects techniques du dossier et de contrôler sur place les infrastructures existantes. Une fois cette étape passée, il restera moins de deux mois avant le vote des 207 Fédérations nationales (les 211 pays affiliés à la FIFA moins les quatre pays candidats), prévu le 13 juin. 104 voix seront alors nécessaires pour obtenir l’organisation du Mondial 2026.
Pour atteindre ce quorum fatidique, le Maroc déploie une intense activité diplomatique pour faire le plein des suffrages africains. L'enjeu est capital pour le royaume chérifien : avec 54 Fédérations nationales affiliées à la FIFA, le continent africain constitue le premier réservoir de voix.
« Notre candidature ne sera pas seulement marocaine, elle sera africaine », avait promis le président du comité de candidature, Moulay Hafid Elalamy, lors de la conférence de lancement du dossier marocain, le 23 janvier dernier. Désireux de tenir parole en unissant l'Afrique autour de son dossier, le Maroc a choisi pour ambassadeur de sa candidature Antonio Souaré, le président de la Fédération guinéenne de football.
Après quatre candidatures infructueuses (en 1994, 1998, 2006 et 2010), le Maroc entend cette fois mettre tous les atouts de son côté. Si la FIFA a interdit à la Confédération africaine de football d'accorder un soutien formel à la candidature marocaine, cela n'a pas empêché le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, de se déplacer à l’assemblée générale de l’UEFA, le 26 février dernier, à Bratislava (Slovaquie), pour vanter les mérites du dossier marocain.
Le Maroc joue en effet de sa grande proximité avec le Vieux Continent pour défendre l'idée d'un Mondial convivial et pratique pour les déplacements de supporters. Cette question de l'accueil du public sera l'une de celles que les membres du Conseil de la FIFA ne manqueront pas de poser aux représentants marocains. (AA)
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