Les autorités redoutent que des virus puissent se propager via les cadavres congelés de personnes mortes de maladie. Une crainte vérifiée dans les années 2000, lorsque des scientifiques ont exhumé les corps de personnes décédées d'un virus grippal en 1917. Ceux-ci ont retrouvé des échantillons du virus lors de leurs analyses.
Plus aucun corps n'est donc autorisé à entrer au cimetière de Longyearbyen. Seules les personnes souhaitant être incinérées peuvent y reposer, mais l'alternative rencontre peu de succès. Les malades en phase terminale sont systématiquement envoyés à des milliers de kilomètres de là, sur le continent, à Oslo, où ils peuvent y vivre leurs derniers jours. Il n'y a d'ailleurs aucun hôpital sur l'île - les femmes sont priées d'aller accoucher ailleurs - ni home ou hospice pour personnes âgées.
D'autres mesures tout aussi radicales sont en vigueur à Longyearbyen. Les chats y sont interdits afin de protéger les oiseaux et il est obligatoire d'enlever ses chaussures lorsqu'on entre dans un bâtiment. L'achat d'alcool est aussi réglementé, chaque habitant n'en pouvant acheter qu'une quantité maximale par mois. Enfin, pour résider à Longyearbyen, vous devez avoir un emploi. Seules les personnes capables de subvenir à leurs besoins peuvent y vivre au vu des dures conditions sur place, selon les autorités.
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