Pourquoi vous ne devriez pas dormir avec votre enfant au-delà de six mois

  05 Mars 2018    Lu: 820
Pourquoi vous ne devriez pas dormir avec votre enfant au-delà de six mois

Selon une étude récente, les mères qui dorment encore avec leur bébé passé six mois ont deux fois plus de risques de se sentir déprimées que les autres.

 

D'après une étude  menée par des chercheurs de l'Université d'État de Pennsylvanie, les mères qui dorment encore avec leur bébé ou partagent leur chambre après six mois sont plus susceptibles de se sentir déprimées, de s'inquiéter du sommeil de leur enfant, et auraient même tendance à penser que leurs décisions sont critiquées.

Pour arriver à de telles conclusions, les scientifiques ont étudié les habitudes de sommeil de 103 mamans durant la première année de vie de leur bébé. "Nous avons découvert que 73% des familles dorment avec leur enfant durant le premier mois. Ce chiffre tombe à 50% après trois mois, et à 25% après six mois", explique Douglas Teti, professeur en développement humain qui a travaillé sur cette étude. "La plupart des bébés qui dormaient avec leurs parents au début ont été déplacés dans leur chambre afin de dormir tout seul à partir de six mois". 

Une pratique critiquée
Concernant les mamans qui pratiquent encore le co-dodo après six mois, 76% d'entres elles ont déclaré se sentir plus déprimées que celles dont l'enfant dort dans sa propre chambre. Elles auraient également davantage tendance à se sentir critiquées ou jugées pour leurs choix concernant le sommeil de leur enfant.

"Nous avons clairement constaté que les 'co-dormeurs' (...) étaient le plus critiqués", ajoute le professeur. "En outre, ces personnes ont également montré des niveaux d'inquiétudes plus élevés concernant le sommeil de leur bébé, ce qui est logique. Quand vous êtes jugé sur quelque chose que vous ne devriez soit-disant pas faire, cela vous fait douter. Ce n'est bon pour personne". 

Un rythme qui convient à tout le monde
Douglas Teti tient cependant à relativiser les résultats de cette étude, et insiste sur le fait qu'il n'est pas question de diaboliser le "co-dodo". Selon lui, il est primordial que chaque membre de la famille y trouve son compte. "Tant que c'est fait en toute sécurité, et que les deux parents sont d'accords, le 'co-dodo' ne pose pas de problème. Si cela fonctionne, et que tout le monde s'y retrouve, alors c'est une option tout à fait acceptable", conclut-il.


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