L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a dévoilé, lundi, son rapport d'analyse des marchés pour les cinq années à venir, intitulé "Oil 2018".
Pour cette période, la production de pétrole des États-Unis, du Brésil, du Canada et de la Norvège augmentera.
En outre, la part des États-Unis dans cette hausse de l'offre mondiale sera de 60%.
Pour la période 2018-2023, la demande mondiale de pétrole augmentera de 6,9 millions de barils par jour, atteignant 104,7 millions de barils.
Le développement économique en Asie et l'industrie pétrochimique américaine font parties des facteurs à l'origine de la hausse de la demande au niveau mondial.
Le rapport précise que pour cette même période, avec une augmentation de 6,4 millions de barils par jour, l'offre mondiale devrait atteindre 107 millions de barils par jour, de quoi répondre à la hausse de la demande.
Par ailleurs, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prévoit d'augmenter sa production de 750 mille barils par jour jusqu'en 2023.
Selon le président de l'AIE, Fatih Birol, dont les observations figurent dans ce rapport, le faible niveau des investissements dans les champs pétrolifères soulèvent l'inquiétude des marchés internationaux.
Birol a rappelé qu'il faut davantage investir pour le développement des sites pétroliers tombés en désuétude.
"Pour endiguer la perte de 3 millions de barils par jour au niveau mondial, ces investissements sont nécessaires, a-t-il précisé. Ce volume est équivalent à la production en mer du Nord." (AA)
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