Washington a affirmé que l`incident a été le résultat du viol, par la Russie, de l`espace aérien turc, confirmant le soutien accordé par les Etats-Unis à la Turquie, dans son droit à défendre sa souveraineté.
Le président russe Vladimir Poutine avait fait état, lors d`une conférence de presse tenue jeudi, de l`existence d’un «arrangement» entre les deux pays, en vertu duquel la Turquie « rend un service » aux Etats-Unis, en contrepartie de leur silence sur l’entrée des forces turques en Irak. Ces allégations formulées par Poutine ont été qualifiées de « non-sens », par le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, lors d’un point de presse, tenu jeudi, à Washington.
« La Turquie est un allié des États-Unis dans le cadre de l`OTAN. Et nous soutenons fermement le droit de la Turquie à défendre son territoire et sa souveraineté » a poursuivi Earnest.
Il a affirmé que « les informations disponibles sur cet incident indiquent que l`avion militaire russe a violé l`espace aérien turc. Nous savons que les pilotes turcs ont mis en garde les aviateurs russes pour avoir violé l’espace aérien de leur pays, et que ces avertissements ont été clairement ignorés, par les pilotes russes ».
Il a souligné que l`administration américaine avait «exhorté la Russie et la Turquie à trouver un moyen de réduire la tension entre eux », soulignant que son pays « n’est pas intéressé par une tentative de créer un conflit entre l`un de ses plus proches alliés et la Russie ».
Le porte-parole de la Maison Blanche a, par ailleurs, relevé, que les allégations russes ne s’accordent pas avec « les grands défis auxquels nous sommes confrontés en Syrie », soulignant que « Washington préférerait que la Russie soit plus coopérative avec les États-Unis et ses partenaires au sein de la coalition, y compris la Turquie ».
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