Le 21 novembre dernier, Belen Aldecosea est avec Pebbles, son animal de "soutien émotionnel". Par téléphone, un employé de Spirit Airlines lui avait assuré qu'elle pouvait voler avec son hamster nain. Mais à l'aéroport de Baltimore, accès refusé. "Notre représentant aux réservations a malheureusement mal informé la cliente en lui expliquant qu'un hamster était autorisé en tant qu'animal de soutien émotionnel sur Spirit Airlines", a regretté dans un email à l'AFP, un porte-parole de la compagnie.
"Nos agents lui ont offert, et elle l'a accepté, l'opportunité de prendre un vol plus tard, donc elle avait plus de temps pour trouver d'autres solutions pour l'animal", a détaillé le responsable de Spirit Airlines. Le Miami Herald, à qui s'est confiée la jeune femme, raconte que l'étudiante s'est vu proposer par un agent de Spirit de jeter le hamster nain dans les toilettes. A court de solutions, Belen Aldecosea s'est exécutée.
"Elle était effrayée. J'avais peur. C'était horrible d'essayer de la mettre dans les toilettes", a déploré l'étudiante. Mais Spirit Airlines a démenti catégoriquement: "Nous pouvons dire avec certitude qu'à aucun moment, aucun de nos agents n'a suggéré à la cliente, qu'elle devrait mettre dans les toilettes ou blesser un animal. Il est incroyablement navrant d'entendre que cette cliente ait décidé de mettre fin à la vie de son propre animal de compagnie".
Les compagnies aériennes sont de plus en plus confrontées aux animaux dits de "soutien émotionnel". Le mois dernier, Dexter le paon avait été empêché d'embarquer sur un vol United Airlines, à l'aéroport de Newark, en banlieue de New York. Un épisode largement relayé sur les réseaux sociaux. Et la compagnie Delta a pour sa part fait état d'une augmentation de 84% du nombre d'incidents impliquant des animaux depuis 2016. Belen Aldecosea, envisagerait de lancer une procédure contre Spirit Airlines. En revanche, l'histoire ne dit pas si la jeune femme est accompagnée d'un nouveau hamster.
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