Cette histoire n'a rien d'extraordinaire de prime abord: l'indienne Rita Sarkar, 28 ans, a raconté dans une interview au Hindustan Times qu'il y a deux ans, elle avait ressenti une terrible douleur au ventre. «Mon mari m'a emmené dans une clinique privée à Calcutta, où lui et le personnel médical m'ont dit que tout irait bien après une opération pour enlever l'appendice enflammé», a-t-elle confié.
Cependant, la douleur n'est pas devenue plus faible suite à l'opération, loin de là. Le mari a toutefois interdit à sa femme de parler à qui que soit de son opération et de consulter son médecin.
Il y a trois mois, les parents de la jeune femme sont enfin parvenus à l'emmener chez le médecin, qui n'a pas tardé à constater qu'elle n'avait plus qu'un seul rein, celui de gauche.
«À ce moment-là, j'ai compris pourquoi mon mari m'avait demandé de garder le silence sur l'opération. Il a vendu mon rein puisque ma famille n'arrivait pas à satisfaire ses exigences s'agissant de ma dot», a-t-elle expliqué.
Suite à cette découverte, Rita s'est adressée à la police pour dénoncer son mari, ainsi que son frère et sa mère. Les hommes ont été interpellés le 5 février, la belle-mère a réussi à s'échapper au dernier moment. Dans leur déposition, les hommes ont reconnu avoir vendu le rein à un homme d'affaires dans l'État du Chhattisgarh. (Sputnik)
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