Mercedes Classe A : le triomphe du tout numérique

  05 Février 2018    Lu: 2655
Mercedes Classe A : le triomphe du tout numérique
Pour la nouvelle Classe A, Mercedes parie sur une interface homme-machine innovante pour faire la différence avec ses rivales Audi A3 et BMW Série 1.

Lancée en 1997 sous la forme d'un petit monospace, la Classe A est revenue en 2012 à une forme plus conventionnelle de berline compacte bicorps à hayon. Une silhouette classique pour ce segment que reprend la 4e génération qui devrait être l'une des attractions du salon de Genève en mars prochain avant une commercialisation programmée pour la fin du printemps.

Plus longue

Si elle ressemble fortement au modèle précédent, cette nouvelle Mercedes Classe A – particulièrement aérodynamique avec un Cx de 0,25 – n'en reprend cependant aucun élément puisqu'elle a été développée sur une plateforme inédite, comme en témoigne l'inflation de ses mensurations : elle est 13 centimètres plus longue que la précédente à 4,42 m et son empattement a été étiré de 3 cm à 2,73 m. Ces augmentations profitent à l'habitabilité et au volume de coffre – point faible du modèle précédent – qui gagne 29 litres pour atteindre 370 litres – une valeur désormais dans la bonne moyenne pour la catégorie.

L'accent a été mis sur la sécurité pour cette nouvelle génération dotée d'un airbag genou pour le conducteur, et d'un capot se déployant pyrotechniquement de 8 cm pour protéger les piétons en cas de choc inévitable. Cette nouvelle Classe A repose sur des suspensions classiques : à McPherson à l'avant, bras tirés reliés par une traverse déformable à l'arrière pour les motorisations d'entrée de gamme, mais multibras pour les versions supérieures.

Deux moteurs d'origine Renault

Sur le plan mécanique, les deux moteurs d'entrée de gamme proposés au lancement sont d'origine Renault, mais avec des développements encore spécifiques à Mercedes pour le moment : le 4 cylindres 1.5 turbodiesel de la A180d (116 ch, 260 Nm) reçoit ainsi un système de réduction catalytique des oxydes d'azote à injection d'Adblue SCR, alors que le nouveau 1.3 turbo à injection directe d'essence récemment étrenné par le Renault Scenic anime quant à lui la version A200 dans une exécution développant 163 ch et 250 Nm et équipée d'un système de distribution variable Camtronic permettant de désactiver complètement deux de ses quatre cylindres pour réduire la consommation à faible charge.

Nouvelle transmission 4Matic

En revanche, le bloc 2 litres turbo essence de 224 ch et 350 Nm de la version A250 est bien d'origine Mercedes. Tous ces moteurs seront associés à une boîte double embrayage 7 rapports, seule la A200 étant aussi proposée avec une boîte manuelle 6 rapports. Une transmission intégrale 4Matic dont le système de modulation du couple envoyé vers l'arrière n'est plus électro-hydraulique, mais désormais électromécanique, sera aussi proposée sur les motorisations le plus puissantes.

Affichage 100 % numérique

Mais c'est à l'intérieur que se trouve l'évolution la plus spectaculaire par rapport au modèle précédent : il s'agit d'un bandeau d'affichage numérique donnant l'illusion de courir de manière continue du bloc d'instruments devant le conducteur à l'écran du système de navigation sur la console centrale. En fait, trois configurations sont proposées selon le niveau de finition : deux écrans de 7 pouces en entrée de gamme, un de 7 pour le conducteur et un autre de 10,25 pouces pour la console au-dessus, et enfin deux écrans de 10 pouces pour les versions les mieux équipées.

« Hey Mercedes »

Cette nouvelle génération de Classe A promet en outre de répondre à la voix de son maître : il suffit de dire « Hey Mercedes » pour qu'elle propose ses services, qu'il s'agisse d'entrer une adresse dans le système de navigation ou de dicter un message texte à envoyer à un correspondant du répertoire de l'un des smartphones présents à bord. Les amateurs de versions à hautes performances devront attendre 2019 pour le lancement des premières versions AMG.


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