Les réseaux sociaux sont sous le feu des critiques depuis des mois, accusés notamment de laisser pulluler des contenus douteux, en particulier de fausses informations ("fake news"). Facebook, Twitter ou Google --à qui Youtube appartient-- se sont donc lancés dans des tentatives pour améliorer la qualité de leurs contenus et communiquent énormément sur ce sujet.
Avait notamment été pointée du doigt l'utilisation de ces plateformes par certains médias considérés par Washington comme des courroies de transmission du pouvoir russe, comme la chaîne RT. Le Kremlin est accusé par les Etats-Unis d'avoir voulu interférer dans la campagne présidentielle américaine de 2016, notamment en utilisant les médias sociaux pour distiller des informations trompeuses. Ce que Moscou dément.
"Une grosse priorité pour nous en 2018 est d'offrir une plus grande transparence" à tous les utilisateurs (annonceurs, diffuseurs et spectateurs) de YouTube, a dit l'entreprise dans un texte publié sur son blog officiel. Dans ce cadre, "nous commençons aujourd'hui (vendredi) à placer des mentions sous les vidéos provenant de médias d'information recevant des financements publics d'un gouvernement", poursuit-elle, ajoutant que cette fonctionnalité est lancée seulement aux Etats-Unis "pour l'instant".
Certains médias diffusent leurs vidéos via une "chaîne" YouTube.
La mention apparaît sous la vidéo mais au-dessus de son titre, et contient un lien vers l'encyclopédie libre en ligne Wikipedia "pour que le public en apprenne plus sur le diffuseur" de la vidéo, est-il encore détaillé.
Via une capture d'écran, YouTube fournit un exemple: RFA (Radio Free Asia) "est financé en tout ou partie par le gouvernement américain".
Parmi les autres mesures prises ces derniers mois pour faire le ménage dans ses contenus, YouTube a notamment supprimé 150.000 vidéos d'enfants qui étaient accompagnées de commentaires à caractère pédophile et introduit des règles plus strictes pour le placement de publicités.
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