Le ministère des affaires étrangères chinois a démenti, mercredi 14 octobre, la participation de son porte-avions ans une quelconque action militaire en Syrie.
Et l’aurait-elle voulu, la Chine aurait eu du mal à déployer un porte-avions discrètement (en transitant par le canal de Suez sans laisser de trace), et encore plus à s’en servir pour des missions de combats. Ayant débuté ses essais en mer en 2012, le Liaoning (un ancien bâtiment soviétique que Pékin a racheté et a terminé de construire) n’est sans doute pas opérationnel, comme le rappelle le site Mer et Marine. Il servirait surtout à familiariser marins et aviateurs avec ce type de bâtiment avant l’arrivée du premier porte-avions « made in » China.
Quant à l’aéronavale chinoise, elle vient à peine de recevoir son 14e « chasseur-bombardier J-15 » (le numéro 113, le premier étant le 100) sur les 24 que le Liaoning devra embarquer. On peine à croire qu’avec un demi-escadron en phase d’entraînement, elle s’aventure dans le ciel désormais encombré de la Syrie.
Et si des navires chinois, actuellement en tournée diplomatique en Europe (ici en Pologne) ont effectivement transité par la Méditerranée, c’est sans doute car c’est le chemin le plus court depuis la Chine.
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