La tribune offerte à cet avocat, militant anticorruption déterminé à défier Vladimir Poutine, revêt une dimension symbolique à quelques semaines de la présidentielle russe du 18 mars. Frappé inéligibilité, Alexeï Navalny a appelé au boycott d'un scrutin qu'il considère comme joué d'avance, et à de grandes manifestations dimanche. «Ces élections ne sont pas des élections et mon rôle va maintenant consister à expliquer que cette procédure, qu'ils qualifient d'élections, consiste de fait à renommer Poutine», a-t-il affirmé dans un entretien accordé le 17 janvier à l'AFP.
L'audience s'ouvrira à 09h15. Les 17 juges de la Grande chambre, instance suprême de la Cour européenne des droits de l'Homme, entendront mercredi les observations et les arguments de l'avocate de Navalny, Olga Mikhaïlova et ceux du gouvernement russe. Mais ils ne rendront pas leur décision avant plusieurs mois, et donc pas avant la présidentielle du 18 mars.