Conditionner les dépenses aux recettes. Le journal français a eu vent d'un projet de réforme baptisé "fair-play financier 2.0" de la part de l'UEFA, visant à réguler davantage le marché des transferts à compter de la saison prochaine. Selon Le Parisien, la mesure phare consiste à conditionner les dépenses des clubs sur le marché des transferts à leurs recettes dans le même domaine.
Concrètement, ça donne quoi ? Par exemple, le PSG ne serait plus autorisé à dépenser 420 millions d'euros sur le marché des transferts (comme il l'a fait cet été pour attirer Neymar, Kylian Mbappé et Yuri Berchiche), qu'à la condition de vendre pour au moins 320 millions d'euros de joueurs pendant la même saison.
"Equilibre concurrentiel". Ces révélations interviennent au lendemain d'une interview du président de l'UEFA Aleksander Ceferin dans la presse suisse, annonçant notamment une "taxe de luxe" sanctionnant "un club qui dépense plus qu'il ne doit". L'objectif étant, selon Aleksander Ceferin, de préserver "l'équilibre concurrentiel entre les équipes".
Limiter les effectifs à 25 ? Autres mesures envisagées, un encadrement de l'endettement des clubs et une limitation des effectifs à 25 joueurs professionnels. Ce, afin d'empêcher les clubs riches comme Chelsea ou Manchester City de faire signer des dizaines de joueurs professionnels pour en priver la concurrence, quitte à les prêter ensuite un peu partout en Europe. Le projet "doit être voté le 24 mai lors d'une réunion du Comité exécutif de l'UEFA et appliqué dès la saison prochaine", écrit encore Le Parisien, selon qui des réunions sur le sujet sont prévues lundi du côté de l'ECA, le syndicat des clubs européens, et mardi dans le cadre du conseil stratégique du football professionnel, qui rassemble les acteurs du ballon rond.
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