Les Etats-Unis estiment en effet que cet accord, fruit de négociations ayant duré 12 ans, ne fait rien pour punir l'Iran sur son programme de missiles balistiques, son interférence dans des conflits régionaux ou des violations des droits de l'homme.
"Des problèmes qui ne sont pas directement liés au JCPOA (le nom officiel de l'accord sur le nucléaire iranien, selon l'acronyme anglais) doivent être réglés sans porter atteinte à l'accord", a réclamé M. Guterres. Les préoccupations concernant la mise en oeuvre de l'accord doivent être prises en compte "à travers les mécanismes mis en place par l'accord", a-t-il ajouté dans ce texte publié à l'occasion du deuxième anniversaire de l'entrée en vigueur de l'accord.
Le JCPOA conclu en 2015 est "une réussite majeure pour la non-prolifération nucléaire et la diplomatie et a contribué à la paix et à la sécurité régionale et internationale", a-t-il fait valoir.
Donald Trump avait confirmé vendredi la suspension des sanctions économiques contre l'Iran, levées dans le cadre de l'accord, mais la Maison Blanche a prévenu qu'il s'agit "de la dernière suspension qu'il allait signer".
L'Iran a refusé toute modification de l'accord nucléaire signé par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Chine et la Russie.
M. Guterres a souligné dans son communiqué que l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait confirmé à plusieurs reprises que l'Iran remplissait ses engagements nucléaires selon les termes de l'accord.
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