Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a jugé mardi qu'une telle force créerait de nouveaux points de friction en Syrie. Téhéran, comme Moscou, est l'un des principaux soutiens du gouvernement syrien dans la guerre qu'il mène depuis presque sept ans contre les insurgés et contre les combattants de l'Etat islamique.
"L'annonce par les Etats-Unis de la création d'une force frontalière en Syrie est une ingérence évidente dans les affaires internes de ce pays", a déclaré Bahram Qasemi cité par l'agence de presse d'Etat Irna avant de demander le retrait de Syrie de toutes les forces américaines.
Moscou a dénoncé lundi le projet américain par la voix de son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, qui a estimé qu'il risquait de conduire à une "partition de fait" de la Syrie.
Plus virulent encore, le gouvernement de Damas a prévenu que l'armée syrienne était déterminée à "mettre fin à toute présence américaine" sur le territoire syrien, selon les propos d'un responsable du ministère des Affaires étrangères rapportés par la télévision d'Etat.
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