Khomsi Yefrni, la vingtaine, qui participait à une manifestation contre la hausse des prix, a été asphyxié et transporté à l’hôpital Rabta de Tunis dans un état critique. Il a succombé peu après son admission au service de réanimation de l’hôpital.

Au cours des heurts, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui leur jetaient des pierres.

L’information sur la mort de ce manifestant a rapidement circulé sur les réseaux sociaux. Mais le ministère de l’Intérieur a démenti, dans un communiqué diffusé dans la nuit de lundi à mardi.

Le communiqué précise que « l’hôpital local de Tebourba a effectivement accueilli un citoyen né en 1972 qui n’était pas, selon le cadre médical, dans une situation normale et souffrait d’une maladie chronique, l’asthme ».« Aucune trace de violence ou blessure n’était apparente », ajoute le communiqué du ministère de l’Intérieur.

On signale par ailleurs que plusieurs agents de la police ont été blessés.

Les manifestations contre la cherté de la vie engendrée par la hausse des prix introduite par la loi de finances 2018 se sont étendues à plusieurs régions du pays dont Kasserine, Sidi Bouzid, Tunis et Sakiet Sidi Youssef et ont donné lieu à des affrontements entre les forces de l’ordre et les protestataires.

A Kasserine, l’armée est intervenue pour protéger les édifices publics.

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