La politique d'Iran des Arméniens a été exposée: Téhéran en tirera-t-il la leçon? - ANALYSE

  08 Janvier 2018    Lu: 849
La politique d'Iran des Arméniens a été exposée: Téhéran en tirera-t-il la leçon? - ANALYSE
Les manifestations ont commencé dans différentes villes d'Iran depuis la fin du mois de décembre. Malgré que les participants des manifestations n'ont pas les slogans et buts concrets, les revendications socio-économiques ont été rapidement mises en avant et se sont rapidement propagées dans les principales villes d'Iran de manière chaotique.

La réaction immédiate du président américain Donald Trump et son soutien aux manifestations, ainsi que les déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont montré qu'il y avait certains pouvoirs externes derrière les événements. À l'initiative des États-Unis, la question iranienne a également été inscrite à l'ordre du jour de la session extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations Unies. Mais les États-Unis n'ont pas pu obtenir le résultat souhaité.

Certains ont comparé les récentes manifestations en Iran avec le «printemps arabe», qui a conduit à des coups d'Etat en Tunisie, en Égypte, en Syrie et en Libye. La similitude entre les deux était que le scénario du «printemps arabe» n'était pas basé sur des plates-formes politiques spécifiques, mais sur la base de demandes socio-économiques chaotiques. Les événements actuels montrent que le «printemps arabe» était l'idée des laboratoires politiques occidentaux, mais pas le mouvement de masse.

La Turquie était l'un des pays qui ont immédiatement réagi aux événements en Iran. Il y a eu une conversation téléphonique entre les présidents de la Turquie et de l'Iran. La Turquie a considéré ces événements comme une affaire intérieure de l'Iran, et a déclaré que l'ingérence extérieure est inacceptable.

La déclaration faite par le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères a souligné que les événements en Iran doivent se dérouler de manière pacifique, conformément à la législation de la République islamique d'Iran. À cet égard, l'Azerbaïdjan a une fois de plus prouvé son respect et son soutien à la souveraineté de l'Iran. En outre, l'Azerbaïdjan prouve qu'elle est attachée à ce que sa politique étrangère n'intervienne pas dans les affaires des autres États et ne permette pas à d'autres États d'intervenir dans ses affaires intérieures.

Il est nécessaire de considérer que la société internationale accepte la position des pays voisins comme un baromètre. L'intéressant est que l'Arménie, qui entretient des relations étroites avec l'Iran dans le Caucase du Sud, ne lui a apporté aucun soutien. Cependant, la réalité est que l'Arménie ne peut pas rester debout sans le soutien de l'Iran.



Les Arméniens ont prouvé à maintes reprises qu'ils étaient le maître de la trahison envers ses partenaires et ses amis. L'histoire n'oubliera jamais les coups portés à l'Iran par les Arméniens pendant les guerres irano-russes au XIXème siècle, la fourniture des informations nécessaires vers l'armée russe, la trahison contre l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale et d'autres faits.

Les revendications territoriales historiques des Arméniens contre l'Iran ne sont pas un secret. Dans le livre « Histoire arménienne » de M. Khorène, que les Arméniens considèrent comme le deuxième livre le plus sacré après la Torah, l'Iran est montré comme la cause de tous les troubles du peuple arménien. C'est l'Iran qui a été au centre de la chute de l'Etat arménien mythique au Vème siècle, de sorte qu’il se trouvait sur le territoire de l'Iran. Il y a un «terme» géographique «Armyanskoye nagorye» (hauteurs arméniennes) ou les Arméniens connaissent la plupart des territoires historiques de l'Iran comme les leurs.

Lorsque les manifestations ont commencé en Iran, les réseaux sociaux et les médias arméniens ont réaffirmé une nouvelle fois que l'Arménie est en attente du début des troubles en Iran, comme en Syrie ou en Libye, pour le pour faire des revendications territoriales contre l'Iran. En fait, lors de l'effondrement de l'URSS, les Arméniens ont commencé à appliquer leurs propres plans astucieux contre l'Azerbaïdjan.

L'acteur principal de ce rôle pourrait être les églises arméniennes en Iran. L'Église arménienne et les personnalités ecclésiastiques attendent depuis longtemps comme la «cinquième colonne» ou «cheval de Troie», ce moment historique et la réalisation de leurs missions contre l'Iran. L'Empire russe qui a placé et a soutenu les Arméniens dans le Caucase sont terrifiés, quand ils avaient inspectés les églises arméniennes en 1903: les églises avaient joué le rôle d'arme dans la fonction de frontière.

L'ambassadeur de Russie en Iran, Levan Dzhagaryan, un ressortissant arménien, poursuit les intérêts arméniens en Iran, profitant la diplomatie russe et les capacités de renseignement. L'information obtenue par Erevan à travers Dzhagaryan est transmise à l'Ouest. Lors d'une récente rencontre avec le ministre arménien des Affaires étrangères, Edward Nalbandyán, les deux hommes ont eu une telle conversation: « Nous ne pouvons rien faire en Syrie, mais si la situation empire ici (en Iran), nous devons faire quelque chose ».

Le fait que l'Arménie n'offre aucun soutien à l'Iran montre clairement qu'Erevan attend que la situation s'aggrave dans le pays voisin. Nous espérons que l'Iran réussira enfin à distinguer l'ami de l'ennemi dans le Caucase du Sud.

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