Dans un communiqué, une quarantaine de groupes rebelles, dont certaines factions armées qui avaient participé aux premiers tours de table en Suisse, expliquent que Moscou n'exerce aucune pression sur le régime de Bachar el-Assad pour trouver une solution politique. Ils accusent en outre la Russie d'avoir commis des crimes de guerre en Syrie.
La Russie, qui s'est imposée comme un partenaire incontournable dans le conflit syrien depuis son intervention militaire voilà deux ans, dispose du soutien de la Turquie et de l'Iran.
La conférence prévue à Sotchi pour engager un dialogue politique doit avoir lieu les 29 et 30 janvier.
"La Russie est un pays agresseur qui a commis des crimes de guerre contre les Syriens. Elle soutient le régime militairement et le défend politiquement et depuis sept ans empêche une condamnation du régime d'Assad par l'ONU", précise le communiqué.
Moscou affirme mener un combat contre les jihadistes mais rebelles et résidents syriens rappellent que les frappes aériennes russes ont provoqué la mort de centaines de civils.
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