La lettre est attendue avant la fin de l'année 2017. Des discussions sur la mise en œuvre effective de ce retrait d'Israël de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture ont eu lieu durant les dernières semaines, en parallèle notamment de contacts avec Audrey Azoulay menés par un envoyé spécial au siège de l'organe à Paris.
Le ministère des Affaires étrangères en a conclu que la décision pourrait être révisée courant 2018, si la relation entre Israël et l'Unesco venait à s'améliorer. Selon i24, les autorités israéliennes profiteront en effet de leur courrier formel pour y pointer des réformes qu'elles estiment nécessaires dans l'organisation onusienne, dans le sens d'une "non-politisation" de l'organe.
Israël avait annoncé en octobre dernier son intention de se retirer de l'Unesco, dans la foulée d'une annonce similaire des Etats-Unis. "L'Unesco est devenue le théâtre de l'absurde où l'on déforme l'histoire au lieu de la préserver", avait précisé Netanyahu à l'époque, accusant l'Unesco d'être anti-Israël. C'est sur la base des mêmes accusations que Washington avait décidé de claquer la porte. En cause, entre autres: l'inscription durant l'été de la Vieille ville d'Hébron, en Cisjordanie occupée, sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco et sur celle du patrimoine mondial estimé "en danger".
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