Le top 10 des lieux touristiques à éviter en 2018

  23 Décembre 2017    Lu: 910
Le top 10 des lieux touristiques à éviter en 2018
Le guide de voyage Fodor's a révélé son classement des destinations qu'il se fera pas bon visiter en 2018. Trop fragiles, trop fréquentés ou risqués au niveau géopolitique, ces endroits sont à éviter (d'ici à l'année prochaine, qui sait ?)
En prélude, les auteurs de Fodor's tiennent à préciser que cette liste touristique se base sur des recommandations objectives et statistiques reposant sur des critères écologiques ou géopolitiques. Ces lieux sont trop fréquentés, trop risqués ou trop fragiles, en somme. Voici leur "no go list" des destinations à éviter en 2018.

Les Galapagos (Equateur)

"Faites donc bien attention lorsque vous choisissez les Galapagos comme destination parce qu'une fois que la magie des lieux sera partie - ses animaux, ses espèces uniques, ses environnements féeriques - elle ne reviendra jamais", prévient le guide.

Venise (Italie), le Machu Picchu (Pérou) et Amsterdam (Pays-Bas)

Ces 3 destinations se retrouvent ex-aequo. Venise, car elle vient de mettre en place une nouvelle route pour les grands paquebots. Amsterdam et le Machu Picchu, car "les habitants de ces endroits ont besoin que nous les laissions un peu tranquilles", estiment les auteurs, pointant ainsi du doigt le tourisme de masse.

Le Taj Mahal (Inde)

Le mausolée de marbre blanc est en pleine restauration. Jauni à cause de la pollution, le dôme et quatre minarets vont être masqués par des échafaudages et par de la boue, dans le but d'absorber les impuretés. Avec, ça vous ne risquez pas de récolter beaucoup de likes sur vos photos Instagram.

Le Phang Nga Park (Thaïlande)

Ces d'îlots (la partie cotière en particulier) situés au milieu de l'océan Indien sont menacés. "La ruée vers le paradis a submergé les îles, obligeant le gouvernement thaïlandais à créer un système de notation ses plages basées sur la qualité de l'eau qui inclut à la fois les déchets solides et la pollution de la mer, les résidus de plastique et d'huile, gestion des déchets côtiers et des plages, état des récifs et des ressources du parc national", précise Fodor's.

Myanmar (Birmanie)

Cette fois, il vaut mieux éviter cette destination pour des raisons politiques. En cause, la persécution du peuple Rohingya. "Depuis le 25 août, l'ONU a qualifié les violations des droits de l'homme commises par l'armée du Myanmar de 'nettoyage ethnique'", explique Fodor's.

Le mont Everest (Chine)

Ce sommet mythique est devenu trop dangereux à cause du réchauffement climatique. Et les victimes alpinistes sont de plus en plus nombreuses. "Plus de 200 corps sont encore sur la montagne, dont certains agissent comme des repères de sentier pour ceux qui se dirigent vers le sommet ", souligne le guide touristique.

Le Missouri (Etats-Unis)

Cet état des États-Unis a voté une loi (la SB 43) qui augmente les discriminations, entre autres raciales et sexistes, ainsi que leurs non condamnations. On boycotte donc.

Le Honduras

Ce pays d'Amérique Latine est à zapper à cause de son taux de criminalité très élevé. Le guide ajoute que "les membres de la communauté LGBT sont l'une des cibles les plus communes".

La Grande Muraille de Chine

Ce monument de 20.000 kilomètres est victime de "pressions touristiques" et "environnementales" (érosion, graffitis...).

Pékin (Chine)

La ville est totalement souillée par la pollution. En janvier 2017, un énorme nuage épais a plané au-dessus de la ville. La capitale chinoise a même été classée en alerte rouge pendant plusieurs jours. (Terrafemina)

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