Une femme est morte dans la précipitation en s'enfuyant de sa maison à Malard, ville la plus proche de l'épicentre du séisme, à une quarantaine de kilomètres du centre de Téhéran, selon l'agence Irna.
Cité par Irna, Morteza Salimi, chef de l'Organisation nationale des secours, a indiqué que "97 individus ont été blessés" dans les provinces de Téhéran, Alborz (voisine de Téhéran), et la ville de Saveh, à 110 kilomètres au sud-ouest de la capitale.
Selon plusieurs médias, tous ont été blessés dans la précipitation en quittant leur maison. Le séisme n'a pas fait de dégâts matériels, ont indiqué les autorités.
Le tremblement de terre a été ressenti pendant une dizaine de secondes à Téhéran. Selon le Centre sismologique de l'Université de Téhéran, il a été suivi d'une douzaine de répliques de faible magnitude.
Situé aux confins de plusieurs plaques tectoniques et traversé par plusieurs failles, l'Iran est une zone de forte activité sismique.
Un net regain d'activité a été observé depuis début novembre avec plusieurs tremblements de terre d'une magnitude supérieure à 5 frappant l'Iran.
Le 12 novembre, un séisme de magnitude 7,3 a fait 620 morts et plus de 12.000 blessés dans la province de Kermanshah (ouest).
Les autres séismes survenus entre cette catastrophe et la secousse de mercredi soir n'ont fait que peu de dégâts, et aucun mort.
La menace sismique est une épée de Damoclès surtout pour les quelques 8,5 millions d'habitants de Téhéran. Des milliers d'habitants de la capitale ont quitté la ville mercredi soir pour passer le week-end dans leurs familles en province.
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