Cette désignation marque la mise en ordre de bataille du Congrès à moins d'un an et demi des prochaines élections nationales. Ce parti y affrontera le rouleau compresseur des nationalistes hindous (BJP) du Premier ministre Narendra Modi, qui lui ont infligé une série d'humiliations électorales depuis 2014.
Né et élevé en vue de gouverner, Rahul Gandhi - qui a un jour comparé le pouvoir à un "poison" - aura la lourde tâche de redynamiser et de rajeunir un parti miné par la corruption et usé par sa longévité.
Héritier par défaut
Depuis ses débuts en politique en 2004, ses longs séjours à l'étranger, sa discrétion médiatique et son manque de charisme nourrissent les doutes sur ses ambitions politiques. De nombreux commentateurs se demandent s'il a les qualités et les instincts de tueur nécessaires pour diriger l'Inde.
Perçu comme un héritier par défaut et comme un dilettante, moins populaire que sa soeur Priyanka, Rahul Gandhi est même décrit dans un télégramme diplomatique américain de 2007 comme un homme "sans consistance".
Depuis la cuisante défaite aux législatives de 2014, qui ont vu l'accession au pouvoir du Gujarati Narendra Modi et du BJP, il semble cependant avoir pris du poil de la bête.
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