Les 19 nouvelles organisations concernées sont présentes dans les services financiers, les échanges de charbon et d'autres minéraux, le transport maritime ainsi que dans l'envoi de travailleurs nord-coréens à l'étranger, a précisé le ministère dans un communiqué.
Au total, la liste noire du Japon comprend désormais 103 entités et 108 personnes, principalement venant de Corée du Nord, mais aussi 7 sociétés et 5 ressortissants chinois, une société de Singapour et 2 sociétés namibiennes, selon le ministère.
Les sanctions consistent à geler leurs avoirs au Japon si elles en possèdent, ou à les empêcher d'en placer dans le pays.
Le Japon impose par ailleurs un strict embargo commercial au régime de Pyongyang et lui ferme tout accès à ses ports, en réponse à ses programmes nucléaire et balistique, dont la multiplication des essais cette année a aggravé les tensions régionales et celles entre Pyongyang et Washington.
La Corée du Nord doit sentir le poids des sanctions internationales croissantes à son encontre, notamment celles des Nations unies qui réduisent ses importations d'hydrocarbures, a estimé vendredi le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
"Les sanctions doivent avoir un impact", a-t-il déclaré devant des représentants des médias à Tokyo.
"Il est possible que nous voyions de nouvelles provocations (de Pyongyang, NDLR). Mais ce qui est important c'est de ne pas plier devant ces menaces. La communauté internationale doit continuer à se coordonner et mettre la pression jusqu'à ce que la Corée du Nord change sa politique et cherche à négocier", a insisté M. Abe.
Le Conseil de sécurité des Nations unies, actuellement sous présidence japonaise, doit tenir une réunion ministérielle vendredi, avec le sujet nord-coréen à l'ordre du jour.
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