Les deux partis, alliés dans le gouvernement sortant, ont été déçus par les résultats engrangés aux législatives, ce qui avait poussé le SPD à faire le choix d'une cure d'opposition, fermant la porte à la reconduction de l'alliance avec l'union CDU-CSU.
Ce n'est qu'après l'échec des discussions menées par les conservateurs de la chancelière avec les Libéraux du FDP et les écologistes que le parti de l'ancien président du parlement européen était revenu sur cette position, ouvrant la porte à de nouvelles négociations et évitant à Angela Merkel le spectre de la convocation d'un nouveau scrutin ou de la formation d'un gouvernement de minorité.
Mercredi, Merkel, le président de la CSU Horst Seehofer, Martin Schulz, ainsi que les chefs des groupes parlementaires de la CDU et du SPD devraient participer à ce premier contact. Il est attendu que le SPD se prononce ensuite définitivement, vendredi, sur l'éventualité d'entamer des négociations "formelles" en janvier.
Récemment, Martin Schulz a laissé entendre qu'il pourrait privilégier une alliance flexible plutôt qu'une véritable coalition, avec possibilité pour le parti de centre-gauche de prendre ses distances avec le bloc CDU-CSU sur certains dossiers, s'alliant alors à l'opposition. Une proposition qui n'a pas été accueillie partout avec enthousiasme.
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