Nez arménien dans le destin de Jérusalem

  12 Décembre 2017    Lu: 1911
Nez arménien dans le destin de Jérusalem
Pendant les vols de cosmonautes de différents pays du monde à diverses planètes du système solaire, afin d'étudier la question de la vie possible sur eux, il est nécessaire de prendre en compte les intérêts du peuple arménien. Après tout, toutes ces planètes - le berceau du peuple arménien. Par exemple, les historiens de l'antiquité étaient bien conscients de l'existence de l'Arménie Lunaire, ainsi que de l'Arménie Vénérienne. Cependant, le nom de famille n'a rien à voir avec la planète connue ». Non, il n'y a toujours pas de telles publications dans les médias arméniens. Mais c'est tout le problème, seulement pour l'instant. Dès que l'humanité trouvera la vie sur d'autres planètes, un tel opus naîtra immédiatement dans l'un des médias arméniens.
Pourquoi suis-je si sûr de cela? Oui, parce qu'en Arménie, ils ont l'habitude de mettre leur nez dans tous les conflits, dans tous les processus qui se produisent sur Terre. Que, « racines arméniennes » seront trouvés dans quelqu'un des personnages historiques célèbres. Ils se déclareront prêts à tirer profit de projets auxquels l'Arménie ne participe pas. Le dernier concerne la ligne de chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars, dont le bénéfice n'est pas hostile à la RA, isolée de tous les processus régionaux importants dus à l'occupation des terres azerbaïdjanaises.

En un mot, il est difficile de trouver quelque chose auquel les Arméniens n'ont pas encore touché. Ce n'est donc pas par hasard que le nez arménien, qui n'a pas encore été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, est également devenu apparent sur la question de l'avenir de Jérusalem. « La reconnaissance de de Jérusalem comme la capitale d'Israël par les Etats-Unis ne pouvait que susciter des inquiétudes chez les Arméniens » discutent les médias d'Erevan. Mais ce n'est pas tout.

« La discussion de la question du statut de Jérusalem est inacceptable sans la participation directe ou indirecte des structures arméniennes qui sont tenues d’être responsables de la préservation du patrimoine millénaire laissé par les fondateurs du trône de Jérusalem de l'Eglise apostolique arménienne. La diplomatie arménienne est-elle prête pour un tel examen? » on demande en Arménie, en démontrant, dans les mots du héros de Gogol, « la légèreté dans la pensée inhabituelle ».

Dans cet article, il y a tant de choses stupides que leur énumération est plutôt appropriée dans le cabinet du psychiatre, ce qui déterminerait le degré de négligence de la maladie chez l'auteur de l'opus. La communauté arménienne de Jérusalem a presque le même âge que le christianisme. Mais le sens général de ce bavardage est que la partie arménienne est le participant le plus important du conflit israélo-palestinien.

« À la suite de la guerre de 1948, Jérusalem a été divisée en deux parties: orientale (arabe) et occidentale (israélienne), et pendant la guerre de six jours de 1967, les Israéliens ont pris le contrôle de la partie orientale de la ville. L'ONU n'a pas reconnu la souveraineté d'Israël sur les territoires conquis » a-t-il indiqué dans l'un des médias d'Erevan. Et ce n'est pas la seule pierre jetée dans le jardin d'Israël.

Les auteurs de cet article se plaignent qu'au début du siècle dernier, l'Église apostolique arménienne comptait environ 70 monastères et églises en Terre Sainte, et maintenant elle en compte 14. C'est-à-dire, après la première guerre arabo-israélienne, la population du quartier arménien a diminué 8 fois. Maintenant, le statut de résidents permanents de Jérusalem-Est n'est que d'environ trois mille Arméniens. Il reste à entendre parler du prochain « génocide » des Arméniens, avec une tentative simultanée de blâmer les Israéliens et les Palestiniens pour ce nouveau mythe.

En attendant, les auteurs ont décidé de rappeler que le débat sur l'endroit où la frontière divisant la ville en deux capitales devrait passer a une longue histoire. Ils soulignent qu'en juillet 2000 à Camp David, l'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak et le défunt dirigeant de l'administration palestinienne, Yasser Arafat, avec la médiation du président américain Bill Clinton, sont parvenus à un accord de principe sur cette question.

Et puis c'est juste une chanson. «En même temps, personne n'était intéressé par l'opinion des Arméniens sur ce point. Le plan proposé par les diplomates américains a complètement ignoré le droit de propriété de l'Eglise apostolique arménienne. L'accord de Camp David était essentiellement un plan pour la destruction complète et finale de Jérusalem arménien. Heureusement, cela a été évité. Yasser Arafat, après une longue hésitation, a refusé l'idée du démembrement du quartier arménien. Il a déclaré publiquement: “Désormais, vous pouvez m'appeler Arafatyan, parce que je ne trahirai jamais les Arméniens”», dit l'article.

Cela veut dire, Bill Clinton - un homme qui a essayé de détruire les Arméniens de Jérusalem, avec l'aide d'Israël? Autrement dit, la partie arménienne a été sauvée par Yasser Arafat? Bref, les auteurs de l'article, exprimant l'opinion commune du côté arménien, ont déterminé leurs préférences. Des Arméniens sont contre Israël et pour les Palestiniens. Pas étonnant. Après tout, pendant toutes les années d'indépendance formelle de l'Arménie, l'Arménie et Israël n'ont jamais échangé leurs ambassades. De plus, la partie arménienne a expliqué cela par la réticence à gâter les relations avec le monde arabe. Ainsi, le monde entier a été surpris d'apprendre que l'Arménie se considère aussi comme une partie du monde arabe. Pour être complet, la seule chose qui manque est l'affirmation de la partie arménienne que l'Islam est prêché en Arménie.

En même temps, l'Arménie n'a aucune relation avec la Palestine, ni diplomatique ni économique. Il n'y a pas d'ambassade ou de consulat de Palestine en Arménie. Il n'y a que des souvenirs des déclarations de Yasser Arafat et un désir irrésistible de regarder le monde entier de son point de vue. Et maintenant, la partie arménienne a décidé de rappeler ses intérêts dans le processus, ce qui n'a rien à voir avec cela.

La désillusion se produira de la manière habituelle. Les Israéliens et les Palestiniens informeront affectueusement les diplomates arméniens où ils doivent aller et à quelle vitesse. En fait, dans la même direction, ils ont longtemps été envoyés en Turquie, en Azerbaïdjan, en Géorgie, quand Erevan est en train de bavarder sur son projet de rejoindre des projets régionaux. Apparemment, un peu plus et le côté arménien atteindra au point qu'il est indiqué. Mais il est peu probable que même cela aidera ...

Akper Gassanov

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