"Nous voulons que l'Arabie saoudite mette fin à deux choses : son amitié malavisée avec Israël, et ses bombardements inhumains au Yémen", a-t-il souligné.
L'Arabie saoudite a coupé ses relations diplomatiques avec l'Iran début 2016, en guise de protestation contre des attaques commises contre les représentations diplomatiques saoudiennes en Iran, suite à l'exécution d'un prédicateur chiite par l'Arabie saoudite.
Le tir d'un missile balistique contre Riyad par les Houthis du Yémen le mois dernier a en outre conduit à un regain de tensions entre l'Arabie saoudite et l'Iran.
Les propos de M. Rohani interviennent peu après que la presse a fait état de la volonté de Riyad de se rapprocher d'Israël, dans le but de contrer l'influence croissante de l'Iran, un ennemi commun des Saoudiens et des Israéliens.
Le 25 novembre, le prince-héritier saoudien Mohammed ben Salman a notamment comparé l'influence croissante de l'Iran dans la région à la politique hégémonique de l'Allemagne sous le régime hitlérien.
"L'exemple de l'Europe nous a enseigné que l'apaisement ne marcherait pas. Nous ne voulons pas qu'un 'nouvel Hitler' iranien répète au Moyen-Orient ce qui s'est jadis passé en Europe", a-t-il déclaré.
Depuis mars 2015, une coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite est en lutte contre les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran, afin de soutenir le président Abd Mansour Hadi, chassé du pouvoir par les Houthis en septembre 2014.
Depuis 2014, les Houthis se sont emparés de la majeure partie du nord du Yémen, dont la capitale, Sanaa.
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