Séoul va imposer de nouvelles sanctions unilatérales à la Corée du Nord, rapporte dimanche la presse sud-coréenne, une mesure de rétorsion après un nouvel essai de missile balistique.

Cette annonce est intervenue après la fin d'une très rare visite à Pyongyang d'un haut responsable de l'ONU, Jeffrey Feltman, qui a souligné "le besoin urgent de prévenir les erreurs de calcul et d'ouvrir des canaux afin de réduire les risques de conflit" avec la Corée du Nord.

Mais les nouvelles sanctions unilatérales décidées par la Corée du Sud, deuxième train du genre en un mois, sont de nature à susciter la colère de Pyongyang.

Ces sanctions visent 20 entités nord-coréennes, et notamment des banques et des entreprises de commerce, ainsi que 12 individus nord-coréens -essentiellement des banquiers- qui seront placés à compter de lundi sur une liste noire, indique l'agence sud-coréenne Yonhap en citant un responsable du ministère des Affaires étrangères.

"Les organisations et individus sont impliqués dans la fourniture de fonds nécessaires au développement d'armes de destruction massive et dans le commerce illégal de biens sous le coup de sanctions", a précisé ce responsable, selon l'agence.

Les sanctions interdisent aux entreprises et particuliers sud-coréens de commercer avec les entités et individus nord-coréens visés. Mais ces sanctions sont essentiellement symboliques, compte tenu de la faiblesse des échanges intercoréens.

Ces mesures sont distinctes des différentes séries de sanctions décidées par le Conseil de sécurité de l'ONU pour tenter de contraindre la Corée du Nord à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique interdits.

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