Il représente cependant plus du double de la proposition initiale qu'avait formulée le gouvernement britannique, qui se situait autour de 20 millions d'euros. "Nous ne pouvons pas calculer exactement les sommes en question, tous ces chiffres vont bouger", a assuré vendredi Michel Barnier, pour expliquer pourquoi aucun montant fixe n'a été communiqué. L'accord prévoit que le Royaume-Uni continue à participer au budget annuel de l'UE en 2019 et 2020, "comme s'il était resté dans l'Union".
Après cette période, Londres restera redevable des engagements financiers pris dans le cadre des budgets passés, mais pas encore payés. Les budgets annuels européens distinguent en effet des crédits de paiement et des crédits d'engagements, ces derniers pouvant être étalés sur plusieurs années. Ce "reste à liquider", qui constitue la plus grosse partie du règlement financier du Brexit, sera calculé au 31 décembre 2020, et il sera versé progressivement, au fur et à mesure que ces engagements deviendront exigibles, comme cela aurait été le cas si le Royaume-Uni était resté un Etat membre. L'accord stipule que tous ces montants seront réglés en euros.
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