"Théoriquement, bien sûr, c`est (l`introduction des sanctions à l`encontre de la Turquie, ndlr) possible", a affirmé l`ambassadeur. Néanmoins, il a évoqué certains obstacles qui pourraient surgir le cas échéant:
"Mais nous vivons dans un monde réel. Vous voyez bien que l`Otan s`est mise à protéger la Turquie dans l`histoire de notre avion abattu. D`autres les (la Turquie, ndlr) en blâment dans les couloirs, tout en tâchant de ne pas le faire en public. Voilà pourquoi, en tenant compte de la situation réelle, nous devons faire des pronostics au sujet de l`avenir", a averti M.Tchourkine.
Le représentant permanent de la Russie auprès de l`Onu a également répondu par la positive à la question de savoir s`il était possible que Moscou soulève devant le Conseil de sécurité de l`Onu la question des sanctions antiturques:
"Elle (la Russie, ndlr) peut la soulever. Ne m`en faites pas dire plus que ce que je dis. Nous pouvons tout faire, si nous le voulons", a lancé Vitali Tchourkine.
Il a néanmoins souligné qu`il fallait soumettre à la discutions uniquement les questions censées trouver l`approbation de la majorité des membres de l`organisation.
La semaine dernière, le ministère de la Défense russe a fourni les preuves attestant que le pétrole extrait par les terroristes de Daech était par la suite livré en Turquie, ce à quoi Les Etats-Unis ont riposté que, d`après leurs propres données, seule une partie de l`or noire avait ainsi atteint la Turquie.
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