Il la cognait à chaque «like» reçu sur Facebook

  01 Décembre 2017    Lu: 684
Il la cognait à chaque «like» reçu sur Facebook
Une jeune femme de 21 ans a été séquestrée par son mari qui la rouait de coups dès qu'elle recevait une notification sur le réseau social. Défigurée, elle a dû être opérée.
C'est un véritable calvaire qu'a enduré Adolfina Camelli Ortigoza, une Paraguayenne de 21 ans. Victime de la sauvagerie de son mari, la jeune femme domiciliée à Nemby (centre) a dû subir une reconstruction faciale, la violence des coups ayant fini par la défigurer. Adolfina a été secourue la semaine dernière alors qu'elle était séquestrée et battue par Pedro Heriberto Galeano, son époux de 32 ans.

Selon l'avocat de la victime, le trentenaire rouait la jeune femme de coups de pied et de coups de poing dès qu'elle recevait une notification sur Facebook, relate TG COM24. Les contacts d'Adolfina ne se doutaient pas qu'à chaque fois qu'ils réagissaient à une de ses photos, la Paraguayenne passait un sale quart d'heure dans la foulée. Comble de la perversité, Pedro a fini par prendre le contrôle du profil Facebook de son épouse et postait régulièrement des images d'elle. Il attendait ensuite les réactions des amis d'Adolfina pour se défouler sur elle, l'accusant d'avoir des liaisons avec eux.

«Sa bouche était complètement brisée, sa peau pendait à cause des coups», décrit Arnaldo Martinez, l'avocat de la victime. L'homme de loi ajoute que sa cliente n'a pas perdu ses dents parce que son mari lui plaçait un chiffon dans la bouche «pour qu'elle ne crie pas pendant les passages à tabac brutaux qu'elle subissait chaque jour». Craignant que sa belle-fille ne succombe à son dernier passage à tabac, le père du trentenaire l'a dénoncé à la police. Défigurée, Adolfina a subi des opérations de reconstruction de la cloison nasale et des lèvres. Son mari a été arrêté et mis en examen pour tentative d'homicide, privation de liberté et coercition. Il risque jusqu'à 30 ans de prison.

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