Le chef de l'Etat a affirmé que l'Azerbaïdjan poursuit sa politique de réformes politiques et économiques: « Nous attachons une grande importance au développement de la démocratie, à la protection des droits de l'homme et nous y sommes attachés. En même temps, nous changeons notre économie. Le développement réussi de l'économie azerbaïdjanaise est également une base solide pour notre indépendance. Quand il est économiquement indépendant, sans aucun doute qu’il est possible de poursuivre une politique étrangère plus indépendante. L'économie de l'Azerbaïdjan se développe rapidement. Le produit intérieur brut a augmenté plus de trois fois depuis 2004. Nous avons réussi à réduire le taux de chômage à 5%. La dette extérieure est inférieure à 20% du PIB. Nous avons de bonnes cotes de crédit. Le Forum économique mondial de Davos a classé l'Azerbaïdjan au 35e rang en termes de compétitivité de notre économie.
Le principal défis de l’Azerbaïdjan, c’est la poursuite de l’occupation des territoires par l’Arménie, a souligné le chef de l’Etat, ajoutant que presque 20% du territoire de l’Azerbaïdjan internationalement reconnu demeurait sous l’occupation de l’Arménie depuis plus de 20 ans. «Plus d’un million d’Azerbaïdjanais sont devenus des réfugiés et des personnes déplacées suite à l’occupation et nous avons subi une politique de nettoyage ethnique. Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté quatre résolutions revendiquant le retrait immédiat et inconditionnel des troupes arméniennes de nos territoires. Mais elles ne sont pas accomplies par l’Arménie. Le séparatisme agressif ne pourrait pas être accepté au XXIe siècle. Le séparatisme doit être condamné sous toutes ses formes et une approche unique doit être appliquée contre toutes ses manifestations. L’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan a la même valeur que celle de tout autre pays et elle doit être rétablie".
Le président azerbaïdjanais a déclaré que le partenariat avec l'Union européenne est l'une des principales priorités de la politique étrangère de l'Azerbaïdjan.
Le chef de l'Etat a ajouté que le chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars reliant l'Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie, inauguré le mois dernier, constitue une autre initiative importante. Ce sera la route la plus courte qui permettra d'augmenter le chiffre d'affaires et permettra à de nombreux pays de se joindre à ce projet. Ainsi, l'Azerbaïdjan est devenu un pays qui relie l'Europe à l'Asie par le chemin de fer. La sécurité énergétique, la sécurité des transports, le développement économique - tous ces domaines importants sont les domaines prioritaires pour nous».
Le chef de l'Etat a souligné que l'Azerbaïdjan investit beaucoup dans la capitale humaine : « Le niveau d'alphabétisation est d'environ 100%, et les personnes éduquées sont le principal moteur de nos réformes, et le principal garant contre le radicalisme et l'extrémisme religieux. L'Azerbaïdjan est devenu l'un des centres multiculturels les plus renommés au monde. Aujourd'hui, l'Azerbaïdjan est un pays situé entre l'Asie et l'Europe, ayant des racines profondes dans notre région, un lien fort avec l'Europe et partageant les valeurs européennes. Nous sommes reconnaissants du soutien que nous recevons des institutions européennes. Je suis convaincu que la coopération entre l'Azerbaïdjan et l'Union européenne se poursuivra avec succès dans les années à venir et que nous signerons bientôt un nouvel accord qui nous ouvrira de nouvelles opportunités » a conclu M. Aliyev.
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