Comme il l’a reconnu, deux facteurs l’obligent aujourd’hui à modifier ses plans : « Les forces afghanes ne sont pas aussi fortes qu’elles le devraient », et « dans certaines régions-clés, la situation sécuritaire reste toujours fragile ».
Washington maintiendra donc en 2016 le contingent actuel de 9 800 hommes, ramené après cette date à 5 500 soldats déployés sur quatre bases (Kaboul, Kandahar, Jalalabad et Bagram), au lieu de se contenter d’un millier d’hommes regroupés dans la capitale afghane comme prévu initialement. Si on ajoute les 3 000 conseillers militaires déployés en Irak contre l’Etat islamique, M. Obama léguera donc à son successeur deux théâtres d’opération impliquant de manière significative l’armée américaine.
Soucieux d’éviter que l’Afghanistan redevienne un sanctuaire taliban, quatorze ans après avoir fait tomber leur régime, dépensé plus de 60 milliards de dollars (53 milliards d’euros) en aide et perdu 2 300 soldats américains, le président n’avait guère le choix. Le coup d’éclat des talibans, le 28 septembre, à Kunduz, une grande ville du Nord, occupée pendant près d’une semaine, puis la tentative, mardi, des insurgés...
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