Depuis ce déplacement, le président américain Donald Trump a décidé en octobre, sur conseil de Nikki Haley, de ne pas "certifier" que l'Iran respecte ses engagements, et de renvoyer le dossier au Congrès américain pour décider d'une éventuelle reprise de sanctions américaines.
En échange de garanties sur le caractère uniquement civil du programme nucléaire iranien, les signataires de l'accord ont entrepris de lever progressivement leurs sanctions internationales sur l'Iran.
Lors de leur entretien, les deux responsables "ont discuté de l'application et de la surveillance" des engagements de Téhéran dans cet accord conclu avec six grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), a précisé l'AIEA.
Yukiya Amano a répété à son interlocutrice que cet accord "représentait un apport considérable pour la vérification nucléaire et que les engagements iraniens étaient respectés", selon la même source.
"Jusqu'à présent, l'AIEA a accès à tous les sites qu'elle veut visiter dans le pays", a aussi assuré Yukiya Amano à la diplomate américaine, a précisé l'AIEA. Fin août, Nikki Haley avait réclamé davantage de contrôles en Iran, les jugeant insuffisants.
"Les inspecteurs de l'AIEA continueront à faire leur travail d'une manière factuelle et impartiale", a insisté le directeur de l'Agence onusienne.
Dans un communiqué, la mission américaine à l'ONU a fait savoir de son côté que Nikki Haley avait "salué l'expertise et le professionnalisme" de l'AIEA. La diplomate a aussi "exprimé le soutien des Etats-Unis aux efforts de l'AIEA pour une vérification robuste des activités nucléaires en Iran".
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