« Mes actes n’ont pas respecté les critères de transparence et d’ouverture qu’elle encourage et défend »n a-t-elle, notamment, écrit.
De son côté, le Premier ministre Theresa May a accepté sa démission.
Dans une deuxième lettre rédigée en réponse à la démission, May a écrit : « Maintenant, et après avoir dévoilé de nouveaux détails, il est juste que vous ayez décidé de démission et de vous conformer aux critères de transparence et d’ouverture que vous avez défendu ».
Selon la BBC, May a ordonné à la ministre du Développement international, Priti Patel, de retourner au pays alors qu’elle était en Afrique, après ses rencontres controversées avec des responsables israéliens.
Patel avait présenté ses excuses, lundi, dernier, au sujet de ses rencontres tenues sans l’autorisation de la présidence du gouvernement, avec des responsables israéliens, au mois d’août dernier.
Le média britannique a ajouté que Patel a été sévèrement critiquée au siège de la Présidence du gouvernement, lundi, tout en lui demandant de donner des détails sur des dizaines de rencontres tenues avec des responsables au cours de ses avances alors que le ministère des Affaires étrangères n’avait pas approuvé au préalable lesdites rencontres.
Hier mardi, il s’est avéré que Patel avait rencontré, le 7 septembre dernier, le ministre israélien de la Sécurité Guilad Erdan dans la région de Westminster dans le Centre de la capitale Londres. Le 18 du même mois, elle s’est réunie avec un responsable au ministère israélien des Affaires étrangères à New York, toujours selon la BBC.
De son côté, le journal « The Guardian » a révélé que Patel a été contrainte à la démission parce qu’elle n’a pas été franche avec le Premier ministre au sujet de la tenue de rencontres informelles avec des ministres, des hommes d’affaires et un des grands lobbyistes israéliens. (Anadolu)
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