"A l'heure actuelle, nous pouvons dire, mais sans révéler les détails, que nous avons réussi à prévenir de sérieux dommages", a déclaré la procureure générale chargée de l'enquête, Inna Ombler, dans un communiqué.
Mme Ombler a ajouté que les activités du suspect n'avaient pas de relation avec la récente menace sans précédent pour la sécurité des cartes d'identité électroniques qui vient de frapper ce pays de 1,3 million d'habitants, connu pour ses avancées technologiques.
Depuis vendredi dernier, Tallinn a suspendu les certificats de sécurité pour environ 760.000 cartes d'identité nationales, munies d'une puce défectueuse vulnérable au risque de vol d'identité. En Estonie, une telle carte sert non seulement à identifier son détenteur, dans un environnement réel et numérique, mais lui permet aussi d'apposer sa signature numérique sur tout document électronique. Le Premier ministre Juri Ratas a recommandé à tous ses utilisateurs de télécharger une mise à jour pour éviter le risque d'attaques.
L'Estonie, comme les deux autres anciennes républiques baltes soviétiques, la Lituanie et la Lettonie, toutes membres aujourd'hui de l'UE et de l'Otan, restent particulièrement préoccupées par les actions russes depuis que Moscou a annexé la Crimée ukrainienne en 2014.
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