En dépit de "mesures correctives" qu'il avait mises en place depuis le 20 septembre, le constructeur dit avoir découvert que dans trois de ses six usines japonaises, "certaines parties de la procédure d'inspection finale (des véhicules, NDLR) étaient toujours réalisées par des techniciens non autorisés à effectuer ces tâches pour les véhicules destinés au marché japonais", selon le communiqué.
Renault perd 2%
Par conséquent, le groupe compte réinspecter 34.000 véhicules produits entre le 20 septembre et le 18 octobre dans ses usines au Japon, et dit "envisager" de procéder à un nouveau rappel volontaire de véhicules déjà commercialisés. En raison de cette affaire, qui ne concerne pas les véhicules destinés à l'export, Nissan avait d'abord suspendu fin septembre les immatriculations de plusieurs dizaines de milliers de véhicules produits avant le 20 septembre et qui se trouvaient encore en stock dans ses usines.
Début octobre, le constructeur était allé plus loin en décidant de rappeler plus d'un million de véhicules déjà commercialisés au Japon, en vue de les faire contrôler de nouveau selon les règles nationales.
Renault creuse ses pertes après les annonces de Nissan. Le titre perd près de 2%.
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