Inquiétude autour des montres connectées pour enfants

  18 Octobre 2017    Lu: 685
Inquiétude autour des montres connectées pour enfants
Des associations aux États-Unis estiment que ces montres ne protègent pas les enfants et les rendent vulnérables aux actes de pirates informatiques ou de criminels.
Un groupe qui réunit sept associations de défense des enfants, de défense des consommateurs et de protection de la vie privée a publié un communiqué pour faire part de son inquiétude sur les montres connectées conçues pour aider les parents à garder un œil sur leurs enfants qui posent des problèmes au niveau du respect de la vie privée et de la sécurité, ont prévenu mercredi des associations américaines. Ce groupe a annoncé dans un communiqué avoir demandé au régulateur américain du commerce, la Federal Trade Commission, d'enquêter sur les risques posés par ces montres et a demandé aux entreprises de cesser leur commercialisation. Selon ce groupe, des associations en Europe font de même auprès des régulateurs européens.

Les associations affirment que les montres, au lieu de protéger les enfants, pourraient les rendre vulnérables à des pirates informatiques ou des criminels. «  En jouant sur le désir des parents de protéger leurs enfants, ces montres connectées mettent en réalité les enfants en danger  », a affirmé dans le communiqué Josh Golin, de l'association «  Campagne pour une enfance sans publicité  ».

Le FBI a émis un avertissement sur ces produits

«  Une nouvelle fois, nous voyons des objets connectés pour enfants commercialisés sans se soucier de la façon dont seront protégées les données personnelles des enfants. Les parents devraient éviter d'acheter ces montres ainsi que tous les objets connectés pour enfants  », a-t-il poursuivi. «  Des inconnus peuvent facilement prendre le contrôle des montres et les utiliser pour localiser les enfants et les écouter  », insiste le groupe d'associations, qui cite par exemple les montres Caref (Gator en Europe) ou SeTracker.

Le même groupe avait prévenu l'an dernier du même type de risques concernant les poupées connectées, ce qui avait poussé le FBI à émettre un avertissement sur ces produits et conduit des commerçants à retirer ce type de jouets de leurs rayonnages. En Allemagne, c'est la poupée connectée «  Mon amie Cayla  » qui avait été interdite à la vente en février. Les autorités avaient estimé que ce jouet pouvait espionner les enfants. Début octobre, le groupe Mattel avait renoncé à commercialiser un haut-parleur connecté à commande vocale destiné aux enfants, après des critiques de la part de parlementaires et d'organisations de défense de la vie privée.

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