Dans le calcul des sociétés, c’est surtout le prix qui rentre en compte. Ainsi le pétrole russe de la région de l’Oural coûtait en moyenne 54,40 dollars par baril entre janvier et septembre 2015, comparé à 105,07 dollars à la même période l’année passée. Mais cela reste plus cher que les références des cours du pétrole comme Brent ou Dubaï, dont le prix moyen est de 48 à 49 dollars par baril. Les Saoudiens, eux, «sont prêts à offrir une réduction de 0,5 à 1 dollars par baril à ce prix», confie l’analyste Aleksey Kokin.
Pour Igor Sechin, directeur général de Rosneft, une société russe d’extraction, la manœuvre de l’Arabie saoudite vise à conquérir de nouveaux marchés. «En termes de compétition, nous voyons maintenant que l’Arabie saoudite s’avance sur le marché polonais, auquel elle n’a jamais touché avant», explique-t-il. Le ministre russe de l’énergie, Aleksandr Novak, qualifie lui cette entrée de l’Arabie saoudite sur le marché est-européen de «solide compétition».
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