Hashemi a ajouté que «la Brigade n’a pas fermé le champ, comme ont rapporté quelques médias».
Le Brigade 30 relevant du gouvernement de Consensus avait annoncé, lundi matin, "l’arrêt de production dans le champ, à la suite du silence des responsables de l’Etat libyen face à ses revendications".
Elle a expliqué, dans un communiqué, que ces revendications impliquent « le développement de toutes les régions du Sud et la fourniture de l’essence, de liquidités financières dans les banques ainsi que l'approvisionnement des centres de santé et des hôpitaux en médicaments ».
La Libye lutte depuis le début de l’année courante pour augmenter la production du brut et pour répondre aux besoins du marché local en carburant et en devises, provenant des exportations du pétrole.
Le pays a réussi, depuis juillet dernier, à augmenter sa production à plus de 1 million de barils par jour, pour la première fois depuis le troisième trimestre de 2013.
Le champ pétrolier d’Al-Sharara, dont la moyenne de production était de 340 mille barils par jour, se trouve dans le désert de Mirzak (800 km au sud de Tripoli), a été découvert en 1980. Il est exploité par la compagnie espagnole Rapsol, tandis que le champ d’El-Feel est situé à 750 au sud de Tripoli.
Depuis la chute du régime de l’ancien chef d'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, en 2011, le pays est en proie à une crise politique et sécuritaire.
Des champs de pétrole et des pipelines sont exposés à des attaques répétitives, en Libye, par des groupes armés, d’un moment à l’autre, ce qui cause la réduction de la production et de l’exportation.
La Libye produisait 1,6 million de barils par jour avant la chute du régime de Kadhafi en 2011, et elle dispose des plus importantes réserves de pétrole en Afrique.
Tags: #Libye