Honda va rappeler 245.000 véhicules en Chine
Takata, un groupe japonais expert mondial des airbags et placé en faillite en juin dernier, est à l'origine d'un scandale planétaire qui l'a emporté: en raison d'un agent chimique utilisé par le groupe depuis les années 2000, le nitrate d'ammonium, ses airbags peuvent se dégrader et exploser de façon dangereuse, avec projections de fragments sur le conducteur ou le passager. Le défaut, que Takata est accusé d'avoir longtemps dissimulé, avait été mis au grand jour par les autorités américaines en 2014 et a conduit depuis à de massives campagnes de rappels: au total, au moins 100 millions d'airbags sont concernés dans le monde, tous constructeurs confondus.
L'Aqsiq a déjà ordonné des rappels à de nombreux groupes automobiles en raison des coussins de sécurité Takata qui les équipaient. Cette administration a ainsi dévoilé ces dernières semaines les rappels de 4,86 millions de véhicules par Volkswagen et 2,5 millions de véhicules par General Motors. En Chine, plus de 20 millions de véhicules, produits par 37 constructeurs différents, sont équipés des airbags défectueux du fabricant nippon, juge l'Aqsiq, dans une estimation rapportée par l'agence étatique Chine nouvelle. Fin juin, une vingtaine de groupes avaient déjà rappelé 10,6 millions d'unités.