Pour l’Association suisse des banquiers, tous ces « mythes » ne correspondent pas à la réalité. Concernant le premier « mythe », la Suisse, a indiqué Claude-Alain Margelisch, « a été le premier pays à prendre des mesures législatives » pour éviter la faillite des banques considérées comme très importantes, en 2013. Ces banques doivent désormais respecter des règles de fonds propres plus sévères.
D’autre part, à propos du 2ème « mythe », l’ASB estime que « la Suisse lutte très activement contre la criminalité financière transfrontalière, notamment le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme », grâce à un arsenal législatif et règlementaire. Interrogé sur d’éventuels comptes bloqués en Suisse en lien avec le financement du terrorisme, Claude-Alain Margelisch a répondu que l’ASB « ne fait pas de statistiques à ce sujet », et que « la question dépend des autorités judiciaires ».
Enfin, concernant le dernier « mythe », selon lequel il y a de l’argent non déclaré dans les banques suisses, le directeur de l’ASB a répondu que « ce n’est pas la gestion d’avoirs non déclarés qui a fait la réussite de la place financière suisse ». « Les banques suisses, a-t-il dit, incitent leurs clients à régulariser leur situation fiscale », et affirment « haut et fort leur volonté de ne gérer que des avoirs conformes fiscalement ».
Le secret bancaire suisse, qui a longtemps fait la fortune des banques helvètes, va être supprimé d’ici 2018, date d’entrée en vigueur de l’échange automatique de renseignements
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