Vendredi 2 octobre 2009. Copenhague, 18h50. La ville de Rio est choisie par les membres du Comité international olympique (CIO) pour accueillir les Jeux de la XXXIe Olympiade de l'ère moderne. Aux dépens de Tokyo, Madrid ou Chicago et ce, malgré les présences exceptionnelles de Barack et Michelle Obama en personne. Dans la salle, Lula, Pelé et la délégation brésilienne peinent à sécher leurs larmes de joie.
De Rio la violente à Rio la fière
"Avec cette victoire, le Brésil a gagné une fois pour toute sa citoyenneté de première classe", déclarait le chef de l'Etat de l'époque. Comme le décrit Le Monde du 27 octobre 2009, "Rio la misérable, Rio la violente, Rio la merveilleuse laisse désormais la place à Rio la fière" d'offrir au pays, deux ans après la Coupe du monde, l'autre grand événement sportif planétaire.
"Nous allons dans un continent non exploré", se félicitait Jacques Rogge, le président du CIO d'alors. C'est d'ailleurs, selon lui, la "valeur ajoutée" qui a fait pencher le vote. Près de huit ans jour pour jour après cette consécration, Rio semble avoir profité d'autres valeurs ajoutées. Déloyales.
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