Le prince héritier saoudien a "bien accueilli le désir de l'émir du Qatar", a ajouté l'agence, précisant que "l'annonce des modalités de ce dialogue sera faite après accord" entre l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte, les quatre pays qui ont rompu début juin avec le Qatar.
Ce développement dans la crise du Golfe intervient au lendemain de la proposition du président américain Donald Trump de jouer le rôle de médiateur entre les cinq pays.
L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte avaient rompu le 5 juin leurs relations diplomatiques avec Doha.
Ces pays reprochent au Qatar de soutenir des groupes extrémistes et de s'être trop rapproché de Téhéran, grand rival de Ryad, chef de file des monarchies arabes du Golfe.
Ils ont aussi imposé au riche petit émirat gazier des sanctions sans précédent, notamment un blocage des voies d'accès maritimes, aériennes et terrestres.
Le Qatar a nié soutenir des groupes extrémistes et accusé ces pays d'empiéter sur sa souveraineté.
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