Si l'Ouest avait accepté nos propositions, le conflit du Haut-Karabakh aurait été réglé depuis longtemps

  01 Septembre 2017    Lu: 834
Si l'Ouest avait accepté nos propositions, le conflit du Haut-Karabakh aurait été réglé depuis longtemps
La Russie est en mesure de défendre sa souveraineté et ses relations avec l'OTAN, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, en s'adressant vendredi auw etudiants et aux professeurs de l'Institut d'Etat de Moscou.
La Russie est en mesure de défendre sa souveraineté et ses relations avec l'OTAN, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, en s'adressant vendredi auw etudiants et aux professeurs de l'Institut d'Etat de Moscou.

Il a déclaré que les efforts persistants de l'OTAN pour changer la situation militaro-politique dans la région euro-atlantique, ainsi que le renforcement de sa présence militaire et de ses infrastructures dans les régions limitrophes de la Russie est particulièrement alarmant: « Ceux qui initient de telles actions non constructives comprennent déjà que nous pouvons assurer la souveraineté et la sécurité de notre pays en tout progrès ».

Le ministre a noté que la Russie est un pays responsable qui s'engage fermement dans les déclarations adoptées par l'OSCE et au Conseil Russie-OTAN depuis 20 ans: « Ces déclarations prévoient le désir des parties d'établir un espace de sécurité égal dans Euro-Atlantique et Eurasie, ainsi que l'assurance qu'aucune des parties ne renforcera sa sécurité en compromettant la sécurité des autres » a-t-il déclaré.

Lavrov a regretté le fait que ces déclarations demeurent sur papier : « Toutes nos tentatives pour les rendre juridiquement contraignantes ont été rejetées par nos homologues occidentaux. Je suis sûr que si le principe de la sécurité égale et indivisible devenait juridiquement contraignant, de nombreux conflits en Europe auraient été réglés depuis longtemps » a souligné le ministre.

Selon le ministre des Affaires étrangères, il s'agit des conflits du Haut-Karabakh et de Transnistrian. « Et il n'y aurait pas eu de crise ukrainienne » a-t-il conclu.

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