M. Mahdi a été condamné en septembre à neuf ans de prison pour avoir "dirigé intentionnellement des attaques" contre la porte de la mosquée Sidi Yahia et contre neuf des mausolées de Tombouctou, classés au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco.
Toutefois, si le djihadiste est incapable de payer le montant estimé des dégâts, la Cour "n'est pas d'accord avec le fait que l'indigence de M. Mahdi ait un impact sur l'ordonnance de réparation". Elle encourage le Fonds au profit des victimes, organe indépendant financé par des contributions volontaires publiques et privées, à "compléter toute réparation individuelle ou collective" et à lever des fonds à cette fin.
Né vers 1975, M. Mahdi était un membre d'Ansar Dine, l'un des groupes djihadiste liés à Al-Qaïda qui ont contrôlé le nord du Mali pendant environ dix mois en 2012, avant d'être en grande partie chassés par une intervention internationale déclenchée en janvier 2013 par la France.
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